Compte rendu de la réunion du 19.02.2001 au COLLEGE MONPLAISIR



Etaient présents :

Pour la C.U.G.N.
Monsieur BEGORRE Vice Président chargé des universités
Monsieur MARCHAL Direct. Services Techniques
Monsieur VALDUGA Services Techniques
Monsieur JACQUEMIN Services Techniques

Pour la Mairie de Vandoeuvre :
Madame NICOLAS Maire Vice Présidente de la CUGN
Madame GUIDON Conseillère Municipale, Déléguée à l’Urbanisme
Monsieur MORLON Direct. Services Techniques

Pour la C.G.F.T.E.
Mademoiselle ARRIBAUD
Monsieur RENARD

En ouverture de réunion, Madame NICOLAS a tenu à préciser que cette réunion n’avait aucun caractère électoral, qu’elle était programmée pour janvier mais n’avait pu avoir lieu en raison de la proximité des vacances d’hiver.

Elle a ensuite rappelé son double objectif :
  • faire le point sur les travaux d’aménagement du campus initiés fin 1998
  • faire le point sur les travaux avenue J. Jaurès et le TRAM.


PROBLEME CAMPUS

Monsieur BEGORRE fait un rapide rappel de l’objectif de ce chantier et de l’état d’avancement.

Divers échanges ont lieu concernant les résultats apportés par les changements effectués et les perspectives à venir.

De ceux-ci, ressortent les décisions suivantes acceptées par Monsieur BEGORRE
  • la rue CALLOT conservera une voie de circulation automobile UNIQUE, sens montant, et ce, jusqu’à l’avenue du Vieux Château ceci pour éviter que notre quartier ne devienne un accès spécifique de la faculté.
  • l’actuel parking réalisé en bas de la cité Monplaisir sera étendu du coté du lycée de façon à laisser subsister une voie de circulation automobile permettant soit de regagner l’avenue J. Jaurès en contournant le parking, soit de poursuivre sa route vers la faculté ou l’avenue du Vx. Château.
  • la voie piétonne actuelle, en partie basse, sera prolongée devant le lycée pour permettre une circulation en toute sécurité des piétons, ce qui, aujourd’hui, n’est pas le cas du fait de la présence de bacs à fleurs interdisant l’accès automobile (ce qui est louable en soi). Ces travaux n’étant prévus que courant d’année, nous insistons pour que les dits bacs à fleurs soient ou tournés de 90 degrés (nous ne sommes pas contre le fleurissement), ou remplacés par de petits potelets laissant libre passage aux piétons et ceci, au plus tôt.
  • la piste cyclable initialement prévue n’est pas abandonnée malgré la rareté des utilisateurs potentiels, il est convenu de la faire partir de l’avenue du Vieux Château et de la faire passer à travers la cité universitaire.
  • la partie haute de la rue CALLOT, non encore modifiée, devenant à sens unique montant, pourra ainsi être rétrécie et permettre la réalisation de trottoirs (sans poteaux électriques au milieu) et de réserver du stationnement latéral.
  • l’intention de réaliser des parkings de part et d’autre de la partie haute de la rue est définitivement abandonnée. Aussi, les deux terrains devenant libres, Madame NICOLAS propose d’en demander, par courrier à la CUGN, l’attribution totale à la Commune en vue d’en faire des espaces verts et de jeux : La proposition est acceptée à l’unanimité des présents.
  • l’éclairage signalé insuffisant par endroits sera revu au cours de la prochaine tranche de travaux.


Monsieur FRANIATE Proviseur du lycée signale que le chantier ouvert depuis plusieurs semaines sur le trottoir de la rue CALLOT, obligeant le passage des piétons sur la route, n’est toujours pas terminé, personne ne venant y travailler de longue date. A la demande de Madame NICOLAS, Monsieur MORLON s’engage à intervenir au plus tôt pour que les choses soient remises en état dans les plus brefs délais.

Bien que ne faisant pas partie du projet campus, un grave danger est signalé aux représentants de la CUGN :
  • la nouvelle traversée du boulevard des Aiguillettes, face au restaurant universitaire, n’est nullement sécurisée, même à titre provisoire ;
  • la modification de circulation générée par ces travaux (plus de possibilité de tourner à gauche en venant du boulevard Mangin) conduit journellement de nombreux "chauffards" à faire un demi tour sur le boulevard, à l’extrémité actuelle de l’îlot de sécurité.


PROBLEME J. JAURES ET TRAM

De nombreux riverains se plaignent que les premiers passages du matin se font très souvent avec le moteur thermique et donc beaucoup plus de bruit.

Monsieur MARCHAL fera vérifier si les sous-stations électriques sont normalement alimentées dès la mise en circulation et demandera une intervention auprès des conducteurs pour qu’ils n’utilisent que le mode électrique (sauf cas de force majeure). Le problème est souvent le même le soir.

L’unanimité est presque totale pour dire que déjà, la vitesse de 30 km/h n’est, hélas souvent pas respectée par les tram et ce non seulement en descente, mais aussi en montée... .Il est évident que la signalisation spécifique "30" n’a pas encore été remise en place, mais les conducteurs du tram ne peuvent l’ignorer.

Globalement, les feu tricolores sont mal réglés et, en particulier :
  • feu vert trop court pour tourner à gauche vers la clinique en venant de la rue V. Basch
  • temporisation trop longue pour la réouverture de la voie descendante après le passage d’une rame à hauteur de l’avenue du Vx. Château
Monsieur MARCHAL confirme ce que dit Monsieur JAQUEMIN en charge de ce problème : le réglage des feux est en cours de réalisation sur tout le trajet et les remarques faites seront prises en compte.

Des remarques sont faites sur le danger qui existe à hauteur de la clinique du fait de l’étroitesse, voire de l’inexistence de trottoirs ; il est même suggéré de créer une voie unique sur quelques mètres, le tram étant le seul à circuler sens descente à cet endroit. Monsieur MARCHAL prend la demande en compte et voit ce qui est réalisable.

De nombreuses plaintes sont adressées concernant la différence de niveau entre le plancher du tram et le trottoir tout au long de J. Jaurès. Monsieur MARCHAL explique qu’il est impossible en mode non guidé de prévoir des "quais" comme cela est fait en zone guidée dans la conception actuelle des rames car, par crainte de "frotter", les chauffeurs ont tendance à s’écarter un peu plus et, ce n’est plus une, mais deux marches qu’il faut franchir : 30 cm pour descendre du tram, puis 30 cm à nouveau pour remonter sur le quai. Sur ce point particulier, Monsieur MARCHAL précise que le cas spécifique de l’hôpital de BRABQIS va faire l’objet d’un équipement spécifique.

Plusieurs personnes font observer le mauvais positionnement du feu d’arrêt de circulation en descente quand un tram est en montée à hauteur du carrefour avec l’avenue du Vx. Château : Monsieur MARCHAL demande à Monsieur JACQUEMIN que ce point soit à nouveau étudié et précise qu’une signalisation spécifique complémentaire doit être mise en place.

Le stationnement automobile fait l’objet de nombreuses questions auxquelles sont apportées les réponses suivantes :
  • Monsieur MARCHAL : tous les emplacements autorisés seront matérialisés au sol dès que les revêtements des trottoirs seront terminés soit une dizaine de jours environ
  • Pierre STEINMETZ : avec des représentants de la CUGN, de la Mairie et de l’association, nous avons parcouru l’avenue du haut en bas pour définir toutes les places réalisables, avec le souci permanent d’en définir un maximum tout en réservant toujours un passage minimum pour les piétons, y compris ceux qui circulent avec landaus ou autres poussettes d’enfants. Ceci a permis de dégager globalement quelques places "officielles" de plus qu’il n’y en avait avant les travaux, surtout après réalisation du mini parking prévu derrière le n043.
  • Madame NICOLAS : nous avons fait une demande écrite à la CUGN en vue de l’acquisition de la maison du n0 43, en vue de la démolir pour élargir la rue et récupérer du stationnement.
Concernant le sens interdit en montant de l’avenue J. Jaurès, s’il semble que les actions répressives répétées de la Police Municipale ont porté quelques fruits dans la partie haute ; la situation n’en demeure pas moins préoccupante concernant la partie basse, c’est à dire l’accès aux "immeubles RIZZON", tout particulièrement aux heures de pointes midi et la tranche 16/18 h.

De très nombreuses remarques sont faites sur le non respect des horaires : Monsieur MARCHAL et les représentant de la CGFTE expliquent que les causes sont liées aux problèmes habituels de mise en route d’un nouveau matériel. Monsieur MARCHAL précise que toutes les villes qui mettent en place un tram rencontrent, elles aussi des problèmes, y compris, selon lui, STRASBOURG, avec la mise en service de sa deuxième ligne....

Aux heures de moyenne affluence, il est difficile d’accéder aux composteurs, ceux-ci étant, pour certains, à hauteur des portes, de trop nombreux voyageurs s’arrêtent devant et gênent ainsi l’accès pour les suivants ; pourquoi ne pas faire comme dans certaines villes : installer les composteurs sur les quais ? A ceci, Monsieur MARCHAL répond qu’il faut laisser à chacun le temps de découvrir qu’il y a 7 composteurs en tout par rame et qu’il ne peut rien en ce qui concerne l’incivilité de certains.. .Pour ce qui est de l’installation de composteurs sur les quais, il fait savoir que c’est une cause supplémentaire de fraude.. .(information qui lui a été fournie par STRASBOURG).

Il est confirmé que la fréquence des rames est de une toutes les 5 mn dans chaque sens aux heures de pointes puis de une toutes les 7 mn ce qui, en fait, fait une toutes les 10 mn vers le CHU puisque une sur deux seulement y monte, l’autre devant aller vers l’avenue J. d’Arc. Il est fait remarquer qu’il s’agit d’une décision provisoire et qui donc pourra évoluer en fonction des besoins. A la question de savoir pourquoi "détourner" le tram vers J. d’Arc et non pas mettre une ligne de bus, Madame NICQLAS répond que cela est fait en vue d’une extension ultérieur de cette ligne vers HOUDEMONT.

En ce qui concerne l’aménagement futur du rond point du Vélodrome, Madame NICOLAS informe l’assistance que trois options sont actuellement à l’étude dont une au moins conduirait à la démolition du jet d’eau existant avec son remplacement par tout un nouvel ensemble comportant toujours une pièce d’eau mais d’une conception différente. Toutefois, aucune décision n’est encore prise à ce sujet et, Madame NICOLAS nous déclare ne vouloir prendre personnellement aucune décision à ce sujet sans consultation préalable de la population. Pierre BOSMENT Secrétaire
Pierre STEINMETZ Président

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