BULLETIN DE L'ASSOCIATION "LES COTEAUX DE VANDOEUVRE"
5, avenue du Vieux Château 54500 VANDOEUVRE
N°8 - Novembre 2000
Le Mot du Président. ..
Cela fait trois ans qu'est née l'association. Trois ans durant lesquels vous m avez fait confiance en me
nommant à la présidence. Trois années durant lesquelles, avec le bureau et le conseil d'administration, nous avons
tenté de nouer le dialogue avec la municipalité de Vandoeuvre, la Communauté urbaine, ainsi que tous les techniciens
qui les représentent. Campus, Immeuble Rizzon, vibrations de l'avenue Jean Jaurès, fêtes de quartier ont été les thèmes
majeurs des ces trois premiers exercices.
Mais voilà depuis plus d'un an, un cataclysme envahit l'une des rues principales de notre quartier ; les Travaux du
Tram avec sa cohorte de nuisance, réveils matinaux, boue, poussière, bruit, vibrations, garages bloqués, fenêtres
condamnées, transit des véhicules changeant au gré des panneaux jaunes, parfois si contradictoires qu'ils imposent aux
automobilistes de ne plus les respecter, flot de poids lourds qui confondent pour leurs manoeuvres, zone de chantier et
accès privés, bref, tout un ensemble de situations que les riverains ont vécu avec patience et compréhension tout au
long de ces quinze mois.
Mais nous n'en doutons pas, le bonheur sera vite retrouvé avec un tram tout neuf ; un service régulier, des vitesses
respectées, des vibrations disparues, et ce bonheur pourrait être immense Si, Mesdames et Messieurs les conseillers
municipaux, dans leur grande mansuétude nous allégeaient de façon significative notre feuille d'impôt en gage de
réparation aux préjudices subis pendant ces longs mois !
J'ouvre là un dernier dossier à notre attention. Oui, j'ai bien dit dernier, car de nouvelles obligations
professionnelles ne me permettent plus d'assurer la présidence de Coteaux de Vandoeuvre.
Le 20 octobre, lors de notre dernière réunion de conseil d'administration, Pierre Steinmetz succède à ma présidence
après avoir été brillamment élu.
Il a été dès le départ, avec Jean-Paul Ancel et votre serviteur initiateur de cette association. Je suis
certain que ses grandes qualités personnelles feront de lui un excellent animateur.
Il pourra compter sur mon amitié pour l'assister s'il en exprime la nécessité.
Je lui souhaite tous mes voeux de réussite, dans les projets engagés et à venir...
L'île aux enfants !
" ...Voici venu le temps des rires et des chants, dans l'île aux enfants c'est tous les jours le printemps. C'est le pays
joyeux des enfants heureux..."
L'espace de quelques jours, au début de septembre notre quartier ressemblait à cela :
L'île aux enfants.
Les rues barrées offraient de vaste piste cyclable aux gamins de moins de 10 ans. L'automobiliste était attentif. Les
patinettes gris-alu aux roues bleues fleurissaient sur le bitume chaud. L'automobiliste était prudent. Les tas de sable
du chantier, annexés par nos terrassiers en herbe, devenaient de petits morceaux de Côtes d'Azur. Sous les pavés, la plage.
Notre quartier, paradis des enfants ?
Ce serait oublier notre quotidien depuis des semaines : cul de sac inattendus, déviations incertaines, signalisation
improbable, poussière omniprésente, raffut des 7 H du matin. .. Mais dans quelle galère venaient donc se fourrer les
véhicules en transit, perdus dans nos Coteaux, et qui ne doivent leur salut qu'à la présence régulière autant
qu'appropriée de la police municipale ?
Sous les pavés la plage,... mais pourquoi pas ?
Le paradis des enfants,.. je veux bien !
Si l'automobiliste attentif côtoie sans heurt la patinette aux roues bleues. Si le tram prudent flirte avec les pâtés
de sable.
Et si la configuration que nous vivons n'était qu'une zone 30 avant l'heure, les pires désagréments en plus ?
Vitesse maîtrisée ? Harmonie entre acteurs de la vie du quartier enfants en sécurité
Les coteaux de VANDŒUVRE rebaptisés : l'île aux enfants ?
Moi je vote" OUI ".
N'HESITEZ PAS A FAIRE LIRE LE SARMENT N° 7 A VOS VOISINS ET AMIS FAITES LES ADHERER A VOTRE ASSOCIATION DE
QUARTIER "LES COTEAUX DE VANDOEUVRE"
Peu de place pour présenter la FÊTE de septembre dernier, mais il est vrai que tous les participants ont encore dans
la tête et dans le coeur, le soleil, la musique, la Magie, les exploits d'Astérix et d'Obélix.
Rendez-vous au mois de septembre 2001 et encore merci à tous les participants et aux âmes de bonne volonté qui ont
permis que cette journée soit une réussite.
Une idée, une envie, une passion contactez Votre Association.
Les recettes d'Arlette
La Tarte aux Pommes
Ingrédients :
Pâte à tarte brisée
4 oeufs
250 g de sucre
125 g de beurre
3 pommes
5og de farine
sucre glace pour le décor
Préparation :
Faites cuire le beurre jusqu'à ce qu'il soit couleur noisette puis versez le sur le sucre. Travaillez le mélange,
puis ajoutez les oeufs un à un en tournant. Saupoudrez avec la farine, puis mélangez. Etalez la pâte à tarte dans un
moule. Garnissez avec les pommes coupées en dé. Versez dessus la préparation. Faites cuire à feu moyen une demi-heure.
Servez tiède ou froid. Saupoudrez de sucre glace et dégustez.
Le potiron
Les légumes de l'été disparaissent, les champignons sauvages tapissent les bois, les noix et les pommes
abondent sur les marchés, maïs il est un légume couleur de feu qui nous invite tout naturellement à renouer avec la
chaleur de la salle à manger c 'est le potiron.
Pour 4 personnes Utilisé comme plat de résistance, voici une recette digne de t 'automne.
1 potiron (2 kgs environ)
1 gros oignon
1 morceau de racine de gingembre
1 courgette
115 g de champignons de Paris
400 g de tomates
75 g de pâtes (coquillettes)
2 tasses de bouillon
4 cuillères à soupe de fromage blanc
2 cuillères à soupe de basilic haché.
Préchauffer le four à 1800. Couper le couvercle du potiron et en retirer les graines. A l'aide d'un petit couteau
retirer la chair. Placer le potiron vidé au four avec son couvercle (de 45mn à 1h) jusqu'à ce que l'intérieur se ramollisse. Pendant ce temps, préparer la farce. Faire dorer l'oignon, le gingembre et les morceaux de potiron dans un peu d'huile d'olive (10 mn environ). Ajouter la courgette et les champignons, verser les tomates, les pâtes et le bouillon, saler, poivrer, porter à ébullition, puis couvrir et laisser mijoter 1mn. Ajouter le fromage blanc, le basilic et verser le mélange dans le potiron.
INFO DE DERNIERE MINUTE
Réunion CUGN du 21/11/00 M JACQUES, MARCHAL, MORLON, LATACZ (Chantier, Bureau Étude Sté Lorraine d'Ingénierie),
VILLEMIN (Groupement Campopiano), VINCENT, Mme ROLAND, M. ANCEL, BOSMENT, QUENTIN, STEINMETZ
Le 21 Novembre, s'est tenue une réunion à la CUGN, sur la demande de l'association des Coteaux de Vandoeuvre,
dans le but de faire le point sur les travaux d'aménagement de la voirie, en particulier dans les rues Léon Blum, GADOL
et Jean Jaurès.
Les membres de l'association ont d'abord évoqué les divers problèmes et nuisances occasionnées par le chantier
et sa conduite, ils ont entre autre émis des doutes sur la pérennité de la réfection de la chaussée, dans la mesure où
l'ensemble du sous-sol n'a pas été entièrement repris comme prévu initialement. La crainte générale est que suite aux
tranchées pratiquées lors des réfections de conduites, des affaissements ne se produisent localement, entraînant à
nouveau des vibrations importantes dans les habitations. L'association a attiré l'attention des représentants de la
CUGN et de la mairie sur ce point très sensible pour les riverains. Si des nuisances équivalentes à celles constatées
dans les dernières aunées de vie du trolleybus étaient constatées, des actions vigoureuses auprès des collectivités
locales ne manqueraient pas d'être entreprises très rapidement.
POINTS D'ORDRE GENERAL EVOQUES LORS DE LA REUNION
Le problème des canalisations enterrées a tout d'abord été abordé. il semble qu'il n'ait pas été possible
de tout passer au niveau des trottoirs.
Les gaines sont enrobées de béton et devraient supporter la charge du tram. Certaines gaines ou canalisations ont
néanmoins subi des dommages irréversibles consécutifs aux travaux. Il a donc fallu procéder à des réparations d'où la
réouverture locale de chaussée ou des trottoirs. Ces problèmes, observés lors du "rabotage" du vieux revêtement, ne
devraient plus se reproduire avec le revêtement neuf. Dont acte !
La question des massifs en béton supportant les poteaux a ensuite été évoquée.
Ceux qui n'ont pas été détruits ne devraient plus poser problème dans la mesure où ils ne supportent plus les
poteaux, ces derniers faisant l'objet d'une installation entièrement modifiée. Reste un problème à certains endroits
où, au droit des trous ménagés pour ancrer les nouveaux poteaux, une quantité impressionnante de béton a parfois été
coulée. Comprenne qui pourra, si les vibrations se transmettent, comme annoncé, par les poteaux et les massifs ! La
couche de structure de l'enrobé présente des ondulations. Elle aurait bougé depuis sa pose d'après certains usagers.
Espérons qu'il n'en est rien, faute de quoi les problèmes évoqués ci-dessus se poseraient encore plus rapidement
que prévu. La dernière couche d'enrobé (finition) devrait être posée jeudi 23 et vendredi 24 novembre. Devant les
remarques de l'association qui note que les riverains ne sont, une fois de plus, pas prévenus, on nous assure que
cette opération ne devrait pas présenter une gêne trop importante pour les riverains, car la pose devrait être rapide.
L'association s'étonne malgré tout de cette date si proche, constatant qu'à certains endroits, les bordures de trottoirs
ne sont toujours pas posées. Etonnement également en ce qui concerne la pose des poteaux, toujours pas effectuée,
étonnement partagé par nos interlocuteurs qui nous disent que ces accessoires auraient du être posés le 20 novembre
soit la veille de la réunion..
Le tram devrait être mis en service le 28 Décembre et passera dans la rue Jean Jaurès dès la mi-décembre pour des
essais. La réfection des branchements électriques et téléphoniques est très critiquée par l'association. Les
prises concernées ont procédé souvent sans prévenir les riverains ni demander leur autorisation
Par ailleurs la qualité des travaux laisse souvent à désirer, certaines façades ayant été endommagées. Les
travaux de remise en état devraient être pris en charge par EDF ou France Télécom qui seront informés par la CUGN des
dégradations signalées par les riverains.
Le branchement sur le futur réseau informatique est prévu au niveau des gaines actuelles. Le téléphone devrait être
branché incessamment il risque d'être posé en façade sur les habitations pour lesquelles aucun percement en partie
privative n'a été effectué. Concernant les conduites en plomb, certains riverains n'ont pas voulu procéder à leur
changement. Seule la partie de conduite sous la voie publique a donc été changée. Si des travaux devaient être
effectués ultérieurement sur les parties privatives, ils seraient à la charge des riverains.
Plusieurs feux de circulation sont prévus tous ne seront pas mis un place immédiatement en particulier celui du
carrefour proche de la pharmacie qui sera installé avec un délai de quelques semaines. L'installation des feux procède
d'une démarche conjointe de l'association et de la mairie, dans le souci d'assurer la régulation de la vitesse des
véhicules et la traversée de l'avenue Jean Jaurès dans des conditions de sécurité optimales. La mairie rappelle par
ailleurs qu'elle a bien pris en compte la demande de schéma de circulation du quartier. Ses représentants proposent
d'attendre la mise en circulation du tram pour avoir du recul avant de faire des propositions concrètes pour l'ensemble
du quartier.
POINTS PARTICULIERS
La question du stationnement au niveau du 86 est évoquée. La largeur du trottoir devrait permettre de
matérialiser des emplacements.
D'une façon générale, la matérialisation définitive des places de parking sera faite après les travaux de réfection
de chaussée et en concertation avec l'association.
Concernant les équipements de signalisation (feux panneaux), les intervenants (entreprise, CUGN, Mairie) veilleront
à ce qu'ils empiètent le moins possible sur le trottoir, de façon à ménager un espace suffisant pour le passage des
piétons Les STOP des rues perpendiculaires seront placés au niveau des rebords en granit de I'avenue et les arrêts
seront matérialisés à cet endroit par une bande blanche. Concernant la bordure granite, elle a été installée pour
attirer l'attention des conducteurs sur le passage d'un type de voirie à l'autre et pour prévoir la zone 30
" Au Prochain Numéro. .. "
Le problème des cyclistes est évoqué et il est demandé de soigner tout particulièrement la signalisation sur la
chaussée pour attirer leur attention.
Certains riverains risquant des inondations du fait du relèvement de chaussée, des caillebotis reliés au réseau
d'égouts sous trottoirs, vont être installés.
Ceci concerne plus particulièrement le bas de la rue et les habitations des 60-62 avenue Jean Jaurès.
L'arrêt au niveau de la pharmacie comportera un "totem" en partie descendante et une borne LCD en partie montante.
A priori, pour tous les arrêts, le dénivelé à la descente du tram devrait être du même ordre de grandeur que celui du
regretté trolley. Le constat est fait unanimement qu'il n'y a pas de largeur de trottoir suffisante pour permettre aux
usagers qui descendent au niveau de la clinique St ANDRÉ de descendre l'avenue dans des conditions de sécurité
satisfaisantes.
Une signalisation appropriée va être mise en place, pour assurer les transfert des piétons dans des conditions
optimales, et une réflexion va être menée sur la possibilité d'un rétrécissement local de chaussée, permettant de
ménager un passage piéton sur un des deux côtés.
Le problème du non respect du sens de circulation en bas de l'avenue est considéré comme devant être réglé par
une action vigoureuse et de longue haleine. Après une période où un certain laxisme dû aux travaux a pu s'installer,
il est indispensable de ne plus tolérer que les véhicules puissent remonter, même partiellement, l'avenue Jean Jaurès
dans sa partie basse. Une signalisation adaptée va donc être mise en place, en particulier à la sortie des parkings, et
les services de police municipaux vont faire oeuvre de "fermeté pédagogique.
Enfin, le stationnement en épis face à l'immeuble RIZZON n'est pas prévu. Là aussi après une période de tolérance, les
place seront matérialisées parallèlement à la rue et du mobilier urbain adéquat sera installé pour empêcher les
réfractaires de se garer n'importe comment, empêchant les piétons de passer.
La réunion se termine après qu'il ait été convenu de se retrouver dès que possible pour travailler ensemble sur
la matérialisation des places dans toute l'avenue.
LA CIRCULATION EN QUESTION
Circulez... si vous le pouvez !
Au cas où vous auriez manqué les cocoricos dont notre quotidien régional nous abreuve, nous allons avoir
un tram tram. Qui plus est, il serait même question qu'il passe par l'avenue Jean Jaurès. Les esprits chagrins (ils ne
lisent pas la presse locale) vous diront que ce machin ne va pas monter la côte, que son rail en fer fait vraiment trop
rétro à l'époque des capteurs et de l'optoélectronique.
Et bien non, halte au pessimisme et au scepticisme !
On ne vous le répètera jamais assez, ce tram va nous changer la vie. C'est d'ailleurs déjà fait : il suffit pour
s'en convaincre de tenter de rallier Vandoeuvre depuis la gare en essayant de passer par l'avenue du Général Leclerc.
C'est lent mais c'est distrayant : une voie sinueuse vous fait passer à côté d'une sorte de piste de kart équipée de
gibets auxquels, l'énervement de la conduite aidant, vous trouvez immédiatement une utilisation condamnable en pensant
aux promoteurs de l'opération qui vous vaut de vous ronger les ongles en avançant à la vitesse d'une limace.
Enfin vous y êtes, vous avez atteint le vélodrome ! Hélas, le calvaire n'est pas terminé, vous voulez aller là,
oui, là mais il y a un truc avec une grosse pelle qui vous barre le chemin. Un peu plus loin c'est l'impasse ou plutôt
le gouffre : un indigène vous explique qu'au dernier orage on s'est aperçu que les poteaux du tram ont été plantés dans
les égouts, sans doute pour qu'ils tiennent mieux, et qu'un égout bouché ça manifeste son mécontentement en refoulant un
tas de mauvaises choses et que pour le soigner il faut lui faire ce que les grands spécialiste appellent un "by-pass",
donc un gros trou dans la rue !
Comme ce quartier, il a l'air de s'y passer un tas de choses rigolotes, vous vous attardez un peu pour discuter avec
les autochtones et vous apprenez que depuis pas mal de temps l'avenue Jean Jaurès ressemble à la rue principale de Grozny
après le dernier passage des touristes russes. A la différence desdits touristes, ici il n'y avait même pas de chef de
groupe, les "opérations" s'étant déroulées dans une joyeuse pagaille. On aurait même vu des spécialistes de la pose
des bordures de trottoirs convoqués le jour où la chaussée commençait tout juste à être éventrée. Des manifestations
géologiques inhabituelles ont été observées, avec des geysers, des cascades, tant cette contrée est inhospitalière.
Enfin, les courageux explorateurs du sous sol vandopérien auraient eu beaucoup de mal à retrouver leur chemin, la
cartographie locale étant fort peu précise.
De fil en aiguille, vous apprenez que la confiance règne malgré tout au sein de cette curieuse peuplade des coteaux
qui accepte ces avanies avec résignation. Il n'y a en effet aucun doute quant au résultat final !
Malgré les changements techniques et le passage d'une politique audacieuse du "on change tout dans cette rue" à
une piteuse opération de pose de cataplasmes, la confiance règne. Ce sont en effet les mêmes qui il y a plus de quinze
ans assuraient que le trolleybus ferait vibrer d'enthousiasme les riverains vandopériens, qui garantissent la fiabilité
de L'opération tram tram !
Rassuré, vous repartez, si entre-temps votre voiture n'a pas été aplatie par un bulldozer ou emportée par
les derniers débordements de la bouche d'égout à côté de laquelle vous aviez eu l'heureuse idée de la garer.
COMITE SOL
Nous avons reçu, début juillet, le rapport d'essais de la société FONDASOL. N'étant pas des spécialistes dans
ce domaine, il a été convenu avec le responsable local, signataire de ce rapport, de le rencontrer début octobre pour
qu'il nous explique les termes de son rapport et nous conseille sur la suite des démarches à entreprendre.
Nous citons toutefois ci-après une partie de sa conclusion : 'du fait de la nature des sols, il est certain que si,
durant la période sèche, ils se produit une diminution naturelle de la teneur en eau des sols superficiels, celle-ci
est accentuée par la réalisation de la plate-forme en déblais de la faculté des sciences ainsi que par la présence
d'arbres situés en crête de talus "en conséquence, si actuellement il n'y a aucune raison de s'inquiéter pour la
stabilité des pavillons, il faut cependant être vigilant".
Par ailleurs, les sondages effectués au numéro 32 confirment que le mur de clôture des numéros 30, 32 et 34
réalisé en 1969 après l'effondrement, l'a bien été sur du remblais et non sur le sol naturel.
Cette confirmation explique son instabilité et confirme que, en cas d'un nouvel effondrement, c'est bien la
faculté qui sera responsable des dégâts potentiels en sa qualité de maître d'oeuvre des travaux alors réalisés à
sa demande. Au vu de ces résultats, Monsieur HOTTIER du cabinet d'expertise PIERRAT-UBERA, cabinet mandaté par la
M.A.C.I.F., est revenu sur les lieux pour effectuer un nouveau devis de remise en état des biens en vue de faire
exécuter les travaux utiles ceci au titre des de l'arrêté de catastrophes naturelles consécutif à la sécheresse des
étés quatre-vingt-dix.
Nous contactons les autres compagnies pour connaître leur position après lecture du rapport de FONDASOL
dont nous leur avons fait copie.
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