Sarment n° 3 Septembre 02

Septembre 2002


 

Le mot du président
  • RENTREE DES CLASSES
    Pour les Coteaux de Vandoeuvre aussi, c'est la rentrée. Après quelques semaines de nonchalance due à la torpeur estivale, les choses sérieuses reprennent. Le cœur qui bat, la gorge nouée, l'appréhension est bien normale : nous passons dans le cours supérieur.

  • LISTE DES FOURNITURES
    Pour une année réussie, il faut s'y préparer. En ce qui nous concerne, on ne change pas une formule qui a fait ses preuves : une équipe motivée et soudée, faite des richesses individuelles du quartier. Une envie, une passion...rejoignez l'Association. !

  • DEVOIRS
    Un " Sarment " le plus riche et le plus régulier possible, des dossiers à travailler et à résoudre.… Certains sont ouverts depuis le début des " Coteaux ", en 97, comme le Campus, le Tram, la Circulation ou le Stationnement. D'autres sont plus récents, comme les Sols ou la Qualité de l'eau du robinet, qui concentre toute notre attention du moment. Et notre site internet, sans cesse actualisé....
 
  • RECREATIONS
    De temps à autre, il faut souffler un peu et laisser place à l'amusement. Sont déjà fixées deux dates :
    • le 22 septembre, pour la 5ème Fête de Quartier (on change de rue cette année), qui mettra à l'honneur les humains et les animaux du quartier.
    • le 22 novembre, pour la Soirée Beaujolais, sous l'Eglise Sainte-Bernadette. L'occasion de passer un moment convivial sans modération !
  • GRANDES VACANCES
    Penser aux grandes vacances le jour de la rentrée, c'est un peu saugrenu... Surtout qu'elles ne sont pas pour tout de suite... Quand on se connaîtra tous, quand le Tram roulera à 30 km/h, quand les trottoirs seront rendus aux piétons, quand le quartier que nous aimons par dessus tout sera la vitrine du bien vivre à Vandoeuvre, là nous serons enfin en vacances. Mais ce n'est vraiment pas pour tout de suite ! Bonne rentrée à toutes et à tous.
    Christophe LUTZ
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    LA QUALITE DE L'EAU EN QUESTION

    Suite aux premières investigations avenue du vieux château sur l'eau du réseau, nous nous devions d'étendre notre enquête sur tout le quartier des Coteaux.

    A ce jour, nous avons reçu 66 réponses aux questionnaires distribués réparties comme suit : L'enquête continue....
    D'autres analyses sont en cours et en projet.
    Un grand merci pour votre collaboration.

    Omer EVRARD





    LA VIE DU QUARTIER



      En début d'année, plusieurs personnes, riverains ou simples passants, s'étaient plaintes auprès de l'association de la présence d'un abondant volume de "détritus" devant l'entrée du n° 20 avenue J. Jaurès.

    Après une nouvelle intervention auprès des services municipaux en mai, nous sommes entrés en rapport, avec l'accord de Madame NICOLAS, avec la "Maison de la Propreté". Le 12 juin, soit deux jours après notre rencontre avec les responsables concernés de la C.U.G.N., le problème était réglé par la mise en place dans l'immeuble concerné de 3 bacs "poubelle" qui n'existaient pas.
      Verres et papiers :

    Nombre d'entre vous se sont maintes fois "émus" de difficultés d'accès aux conteneurs "verre-papiers" situés en face de la pharmacie. Les travaux de mise en place des nouveaux conteneurs, interrompus depuis plusieurs semaines, ont, comme par enchantement, repris dans les jours qui ont suivi notre rencontre avec les responsables de la Maison de la Propreté avec qui le sujet avait été abordé.

    Maintenant qu'ils sont opérationnels, merci de n'y déposer que ce qui est prévu et non pas, comme ce fut récemment le cas, de les "colmater" en y bourrant du papier peint.....
      Au cours d'une réunion publique au collège Monplaisir en février 2001, Monsieur BEGORRE avait donné son accord à Madame NICOLAS pour qu'elle demande à l'Université le transfert de propriété de l'université à la commune des deux terrains situés en haut de la rue Callot en vue d'y aménager des espaces verts.

    Une demande écrite en ce sens a immédiatement été adressée à Monsieur le Président de l'Université ; comme nous avons eu l'opportunité de savoir qu'elle n'était pas parvenue au service des domaines, nous avons remis personnellement une copie du courrier concerné à Madame STEFEN en charge de ce service à l'Université.



      Un entretien téléphonique avec Monsieur DACUNHA, direction des services techniques, nous a permis de savoir que :
    • le stationnement "30 mn" devant la pharmacie sera matérialisé quand le bon de commande de panneaux spécifiques passé à la C.U.G.N. (et noyé dans une quelconque pile) sera enfin honoré. Au moment de " mettre sous presse ", nous constatons une avancée : le marquage au sol vient d'être réalisé ...
    • maintenant que les conteneurs sont réinstallés, le réaménagement de la placette pourrait être envisagé, mais l'avant projet établi par la C.U.G.N. est introuvable...
    • les travaux de réfection de la rue Pierre SEGUIN qui auraient du commencer, sont remis à fin 2002 parce que les services E D F , dans leur préfinancement, avaient "oublié" de prévoir l'enfouissement des réseaux..... Comme il se doit, ceci impliquant cela, c'est la totalité des travaux de modernisation du quartier qui est retardée
      Selon les dernières informations obtenues de Monsieur VALDUGA de la C.U.G.N., les travaux de réfection de la rue Callot, annoncés lors de la même réunion que ci-dessus en février 2001, devraient être entrepris fin 2002, mais surtout, outre l'agrandissement du parking devant le lycée, nous obtiendrions que la rue soit mise à sens unique montant sur toute sa longueur. Du même coup, il n'y aurait plus le risque de non respect de la priorité à droite pour les conducteurs descendant à vive allure l'avenue du Vx. Château pour se rendre à la faculté.   Sans nouvelles du projet de maison du Réseau Éducatif depuis la réunion publique du 19 décembre 2001, nous avons repris contact avec Madame COLLIN-PEROCHON qui nous a donné les informations suivantes : le projet a pris un certain retard, aussi, les travaux initialement prévus pour fin 2002 sont remis car les plans ne sont pas encore établis ; elle s'est engagée à nous les soumettre avant de les "finaliser" pour, le cas échéant, prendre en compte nos observations.  


    DES ALEAS POSSIBLES

    Réponse à une question qui nous a été posée concernant la signification des trois teintes : rouge, orange et jaune qui figurent sur l'extrait local de cet atlas Celui-ci a été établi à la demande de l'État donc de la Préfecture par les services du B R G M (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et il hiérarchise les aléas en trois zones qui ont les significations suivantes :.

    Toute demande en mairie (permis de construire ou déclaration de travaux,......) concernant des biens situés dans ces zones doit impérativement comporter, en retour, mention de ces risques potentiels et des obligations ou restrictions.

    En cas de vente, le notaire doit disposer, concernant le bien, d'une demande de renseignements d'urbanisme où sont reportés les informations ci-dessus.

    Le service URBANISME de la mairie est à la disposition de chacun pour fournir toutes les informations complémentaires utiles.

    A la demande de l'État, l'actuel plan de Prévention des Risques est à l'étude pour affiner le tracé des zones au niveau parcellaire.

    Pierre BOSMENT



    COMITE "SOL"

    Comme cela était convenu, nous avons déposé, début juillet, au service de Madame STEFEN les devis réactualisés des travaux de remise en état des biens des huit Riverains concernés par les dégradations consécutives aux travaux de construction de la Faculté des Sciences.

    La préparation de la réponse à une question concernant les "zones à risques" ( voir l'article "glissements de terrain") nous a conduit à constater que tout notre quartier est, pour le moins, en zone jaune c'est à dire "secteurs capables de glisser par surcharge de construction ou modification des sols de main d'homme" , ce qui est, pour le moins, le cas pour les Riverains de la Faculté.

    Nous avons bien sûr transmis cette information à Madame STEFEN avec les documents utiles.

    Il nous faut, maintenant, attendre de connaître la suite que les services parisiens vont réserver à notre dossier pour savoir quelle suite sera donnée aux choses.

    Pierre BOSMENT



    DU NOUVEAU AU BON COIN

    Depuis le 5 août dernier, c'est le sourire de Brigitte qui accueille les clients du Restaurant du Bon Coin. Le patron, François UNTERSTOCK, officie en cuisine. Cet Alsacien d'origine a fait toute sa carrière dans la restauration, avant de reprendre, à 39 ans, cette véritable institution dans le quartier, puisqu'existant depuis 1968.

    "La cuisine traditionnelle, voilà ce que j'aime" nous explique-t-il. Le menu du jour ( à 9,50 Euros) en témoigne, ainsi que la carte des viandes, des poissons, des salades et des desserts. Une belle carte des vins agrémente le tout pour des repas chaleureux et généreux. La nouveauté vient des heures d'ouverture. Le Restaurant du Bon Coin vous attend désormais le soir, les jeudi, vendredi et samedi (19 h à 23H) et à midi, du lundi au samedi (jusque 15 H). François UNTERSTOCK organise des soirées à thème (moules-frites, par exemple) et vos fêtes de famille.

    " L'accueil des gens a été excellent " nous indique le nouveau patron, " Je suis heureux de m'être installé dans ce quartier sympathique. J'ajoute qu'à chaque personne qui viendra déjeuner avec le Sarment à la main, j'offre le kir ! ".

    Offre valable jusqu'à fin octobre.



    CONNAISSEZ-VOUS LE THE ?

    Un peu d'histoire

    Il semble que les théiers soient originaires de Chine, probablement du Sud, dans une région aux confins du Myanmar (Birmanie), du Viêt-Nam et du Yunnan, et que l'habitude de consommer cette boisson se soit d'abord développée parmi les Chinois.

    Dès le 7è siècle en Chine, la préparation devient un rite raffiné : on pulvérise des feuilles de thé préalablement grillées, dans de l'eau frémissante. On y rajoute un peu de sel.

    A partir du 10è siècle, on bat le mélange de feuilles pulvérisées et d'eau, en mousse avec un petit bâton de bambou. Ce thé, préparé en décoction, se prépare encore aujourd'hui dans certaines parties du monde, notamment au Japon.

    A partir du 14è siècle, on commence à consommer le thé sous sa forme actuelle, en infusion dans un récipient.

    Marco Polo mentionne le thé dans ses récits, mais ce n'est qu'au 17è siècle que le thé est introduit en Europe. La Compagnie des Indes rapporte sa première cargaison de thé en Hollande en 1610, puis en France et en Angleterre. Réservé d'abord aux princes, il est ensuite apprécié par tous les " branchés " de l'époque, qui fréquentent les " maisons de thé ". En France, le thé soulève de nombreuses controverses, dès 1650, dans les milieux médicaux, mais il devient vite populaire.

    A partir des 18è et 19è siècles, les Chinois, alors seuls producteurs, pratiquent des prix prohibitifs, ce qui encourage les Anglais à introduire de façon illicite l'opium en Chine, afin de créer une dépendance (et donc une monnaie d'échange), chez leur partenaire commercial. La guerre de l'opium est née. Dans le même temps, pour faire face à une consommation occidentale croissante, les Anglais développent des plantations en Inde dès 1834 et au Sri Lanka (Ceylan) en 1857. A la fin du 19è siècle et au début du 20è, le thé est également implantédans d'autres pays d'Asie, dans des pays d'Afrique noire anglophone, et plus récemment en Amérique du Sud.

    Les plus grands producteurs de thé aujourd'hui sont : l'Inde (34% de la production mondiale), la Chine (19%), le Sri Lanka (11%) et le Kenya (10%).

    Parmi les pays importateurs, l'Irlande détient le record de consommation de thé avec 3,6 kg de thé par an et par habitant, devant le Royaume-Uni avec 3,15 kg.

    Philippe NOUZILLE

    Au prochain numéro du Sarment : Culture et cueillette du thé
     



     

    CLAUDINE PERROUX avait intégré l'équipe des Coteaux le 12 mars dernier . Elle vivait avenue Jean jaurès, dans le bas du quartier depuis 40 ans, où on la rencontrait le soir, promenant son chien. Elle travaillait chez Eurodif, place du marché à Nancy . Très discrète, elle aimait son quartier et sa ville de Vandoeuvre. Elle est décédée le 14 juin après une courte maladie .
     
     

    Recette de Marguerite et Martine

    Tarte aux courgettes et boursin

    4 belles courgettes, 500g de pâte feuilletée, 4 œufs, 4 grosses cuillérées de crème fraîche, 1/2 verre de lait, sel et poivre, 2 boursins, ail et fines herbes, ciboulette.
    • laver, couper en quatre puis enlever grossièrement le centre des courgettes non épluchées
    • Râper sur la grille fine et laisser égoutter toute la journée, si possible
    • Cuire la pâte feuilletée à 200° une dizaine de minutes en la couvrant de haricots blancs pour éviter qu'elle ne gonfle.
    • Remplacer les haricots blancs par les courgettes sur lesquelles on verse 4 œufs battus avec 4 grosses cuillérées de crème fraîche et 1/2 verre de lait, sel, poivre
    • Déposer enfin 2 boursins, ail et fines herbes coupés en rondelles
    • Cuisson four thermostat 7 (200°)
    • Au moment de servir, ajouter des brins de ciboulette entiers ou ciselés
     



     


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