Sarment n° 4 Novembre 02



 

Le mot du président

Chers voisins, chers lecteurs,

Ce 4ème numéro du SARMENT cette année, est encore plus complet, plus riche que d'habitude.

Des nouvelles fraîches de votre quartier, des infos pratiques, le reflet des trois derniers mois écoulés, les prévisions pour les semaines à venir,...

Dans un seul but : cultiver cet esprit de village que nous aimons par dessus tout.

Je vous souhaite une bonne lecture, et, avec un peu d'avance, de bonnes fêtes de fin d'année.

Christophe LUTZ
 

FETE DE QUARTIER



Une rue fleurie, un soleil généreux, un kir à température idéale, des rires et des chansons : c'était le programme de notre fête de quartier du 22 septembre dernier, il a séduit plus de 130 participants, dont bon nombre d'enfants (heureux), attablés jusqu'à 16 heures passées, à papoter, partager une tranche de terrine ou un verre de vin de groseilles ; à jouer aux questions-réponses sur le quartier, à se trémousser sur les rythme brésiliens de la Batucada (un groupe de percussionnistes), à participer à notre traditionnelle tombola....

La recette, visiblement, était au point .

Les héros du jour (il y en avait tellement...) :
  • Nos artiste peintres, sculpteurs et créateurs de vitraux :

    Joséphine Lemelle, Nathalie Bourgaud, Martine Henry, Francine Bosment, qui nous ont enchanté avec leurs œuvres d'art.
  • Ida Megali, qui nous a interprété une superbe chanson (en italien, s'il vous plaît !)
  • nos escargots, qui ont fait la course toute l'après midi et surtout Rully le chien, Taz et Nasdaq les cochons d'Inde, élus " animaux les plus sympathiques du quartier ".
  • Toute l'équipe de l'association des coteaux qui n'ont pas compté leurs heures.

Leur récompense : le succès de cette journée.
 


BIENVENUE !

De nouveaux habitants se sont installés ces dernières semaines dans notre quartier, qu'ils trouvent " calme, chaleureux, proche des commerces et des écoles ".

Il s'agit, par ordre alphabétique, des familles DELIGNON, DULLIER, MENEGUZ , QUINON et THIRIET.

Présentes lors de notre fête de quartier, elles ont fait la connaissance de leurs voisins et nous ont présenté leurs enfants.

Le quartier se renouvelle... et rajeunit !
 

DERNIERE MINUTE

Les travaux de remplacement des tuyaux d'arrivée d'eau en plomb ont commencé par la rue Pierre Seguin. Une " taupe " sera utilisée, afin de ne pas faire de dégât devant nos maisons. Nous assisterons, dans la foulée, à l'enfouissement du réseau électrique. Les rues parallèles (Basch, Reclus et Vieux Château) subiront le même sort, mais le calendrier précis n'était pas arrêté au jour de la fabrication de ce SARMENT.
 

UN BOULANGER DANS VOTRE RUE

Chaque jour de la semaine, sauf le mardi, des coups de klaxon résonnent rue Victor Basch, vers 10H30....C'est M. Guy ROUYER, boulanger de son Etat, qui passe avec du pain frais et de la pâtisserie. M. ROUYER tient la " Nouvelle Varoise ", rue Duroc à Nancy, et se rend dans des quartiers sans boulangerie, comme le nôtre.



Chaque jour, immuablement, entre 10H30 et 11H30, selon son emploi du temps, la fourgonnette blanche fait escale en haut de l'Avenue du Général Leclerc (devant les résidences de la Fosse Pierrière). Puis elle descend la rue Victor Basch, tourne avenue du Vieux Château, emprunte la rue Pierre Seguin, prend l'avenue du Reclus et retrouve l'avenue du Vieux Château avant de rejoindre sa boulangerie pour un réapprovisionnement bien nécessaire.

Tous les 50 mètres, M ROUYER donne un coup de klaxon pour signaler sa présence.

" Mes clients sont des habitués. Je leur propose même de laisser le pain dans un sac, et ils me règlent à la semaine ".

Enfin, il vend aussi le journal, du lait et des œufs.



Sympa, M. ROUYER, et en plus son pain est bon !
 

COMITE "SOL"

Sans nouvelles de notre dossier depuis l'envoi du "plan de prévention des risques", nous avons repris contact avec Madame STEFAN, de la Faculté des Sciences.

Elle nous a confirmé avoir transmis notre envoi aux services parisiens dont elle est sans nouvelles et qu'elle va donc relancer.

A suivre ...

Pierre BOSMENT





RESERVEZ VOTRE SOIREE

du 22 novembre 2002
 



Rendez-vous, à partir de 19 h00

 

Dans la salle de l'Eglise Sainte Bernadette



pour fêter

le BEAUJOLAIS NOUVEAU



VENEZ NOMBREUX

Participation : 2,50 €

Même si c'est bon, le Beaujolais est à consommer avec modération




 

VIE DU QUARTIER

Sans nouvelles des travaux prévus rue CALLOT, nous avons à nouveau pris contact, mi octobre, avec Monsieur VALDUGA de la Communauté Urbaine.

Selon ses dires, une autre priorité est venue interférer et, par voie de conséquence, retarder les choses: "la réalisation d'un giratoire rue du Jardin Botanique".

Toujours selon ses dires, la suite des travaux ne devrait pas, en conséquence, être entreprise avant le début de 2003......

Le danger généré par le non respect quasi permanent du stop au carrefour avec l'avenue du Vieux Château tout comme la vitesse excessive des véhicules en descente ne devant donc pas s'améliorer de si tôt, nous lui avons demandé s'il ne serait pas possible d'installer "rapidement" au niveau du stop, un de ces "ralentisseurs" qui fleurissent aux quatre coins de l'agglomération.



Sa réponse a été simple : la voie est de la compétence de la commune, c'est donc là qu'il faut poser la question.

Il va sans dire que le jour même nous avons interrogé Monsieur DACUNHA qui devait s'informer de la faisabilité ; à ce jour il n'est toujours pas en mesure de nous fournir de réponse précise, la décision, quelle qu'elle soit, devant passer par la C.U.G.N......

On appelle ça "le serpent qui se mord la queue"

Pierre BOSMENT
 

CLAUDE RIZZON N'EST PAS MORT !

Et pourtant, nous avions des craintes, tant il tardait à répondre à nos (nombreux) courriers...

Rappel des faits. Lorsque la résidence RIZZON, au bas de l'avenue Jean-Jaurès, a vu le jour, dès 1997 pour la 1ère tranche, est apparue une différence de niveau de plus d'1 mètre avec les jardins des maisons mitoyennes, rue Léon Blum. Imaginez un instant que vous êtes allongé dans une chaise longue, et qu'une voiture se trouve à quelques centimètres de vous.

Au désagrément du pot d'échappement, à hauteur du nez, s'ajoute la peur de retrouver le véhicule en contrebas dans votre massif de fleurs.

M. RIZZON a obtenu en 1998 un permis de construire pour un mur de séparation entre son ensemble et les voisins. Ce mur devait stabiliser le dénivelé, protéger les jardins, sécuriser les riverains, embellir sa résidence.



Et depuis, ce mur est érigé à la vitesse d'un escargot au galop. Un bout par ci, un bout par là. Puis, plus rien pendant quelques mois. A la faveur d'un de nos courriers, ou d'une relance du Syndic de copropriétaires (Bonnabelle), ou encore de la Mairie de Vandoeuvre, l'on découvre un peu d'enduit, de peinture sur dix-douze mètres. Puis, plus rien pendant quelques mois....

Fin octobre, après une n-ième missive, en recommandé accusé de réception, une belle rangée d'agglos nouveaux voyaient le jour. Pas de crépi pour l'instant, mais c'est pas grave : Claude RIZZON n'est pas mort. Et nous lui souhaitons longue vie !
 

PRES DE CHEZ NOUS...

LA CLINIQUE SAINT-ANDRE

En haut de l'avenue Jean Jaurès , dans un écrin de calme et de verdure, se trouve la Clinique Saint André. Dirigée par le Professeur Delfosse, elle est la 1ere clinique d'ophtalmologie et d'ORL de Lorraine (qui compte 23 cliniques chirurgicales).

Saint André est également spécialisée dans la chirurgie du genou. 6 % de l'activité des cliniques chirurgicales de Lorraine s'y déroule.

Ouverte en 1965 avec 40 lits, la Clinique Saint André s'est régulièrement agrandie, en 1967 puis 1977.

En 1998, elle fusionne avec la clinique Lepois. Début 2003, après des travaux en cours, sa capacité sera portée à 111 lits, un bloc opératoire de 6 salles , pour un personnel de 145 employés (dont 50 médecins).

Brigitte Receveur, Chargée de communication de la Clinique Saint André , nous explique : " l'extension de la clinique s'inscrit dans une démarche de qualité : meilleure prise en charge des patients (avec un maximum de chambre à un lit) et sécurité renforcée .

Sans oublier la parution tous les 6 mois du " Petit Journal de Saint André " destiné à nos patients ainsi que la démarche qualité engagée en vue d'une certification ISO. "

Madame Receveur nous a prêté des photos d'archives sur la construction de la clinique, que vous retrouverez prochainement sur notre site Internet.
 


CONNAISSEZ-VOUS LE THE ?

Suite

Culture et cueillette

Le thé appartient à la famille du camélia. Le Camelia Sinesis comporte 2 variétés principales : celle de Chine, dont la feuille est petite et vert olive, et celle de l'Assam, dont la feuille est large et la pousse claire et charnue. Avec les méthodes d'hybridation, des formes intermédiaires sont apparues. A l'état sauvage, le théier peut atteindre 10 à 15 mètres, mais pour faciliter la cueillette il est maintenu en arbuste à 1,20 mètre de haut.

Le théier pousse dans des régions au climat chaud et humide, avec de préférence des pluies régulières réparties toute l'année.



Le jeune plant, surveillé pendant un an dans des " nurseries " est ensuite repiqué dans la plantation. Avant de pouvoir récolter ses feuilles, il faut attendre encore 4 ans, en maintenant par des tailles régulières le buisson à hauteur de récolte. Il commence à produire au bout de la cinquième année. Un théier d'exploitation ne vit généralement pas plus de 40 à 50 ans, mais certaines variétés peuvent vivre jusqu'à 100 ans.

A l'extrémité de chaque tige se forme un petit bourgeon encore enroulé sur lui-même, que les Chinois appellent " Pak-ho " ou " pekoe ", et qui signifie duvet ou cheveu. Pour la cueillette dite impériale, on ne prélève que ce bourgeon et la feuille suivante.

La qualité de la cueillette est déterminée par le nombre de feuilles que l'on prend à la suite du pekoe : plus on en prend, moins la cueillette est fine. La cueillette est encore faite dans la majorité des cas à la main.

Pour les thés noirs non chinois, le thé est classé par grades. Ils renseignent sur le type de cueillette (plus ou moins fine) et sur la taille de la feuille (entière, brisée ou broyée). Pour les autres thés, la feuille est généralement entière et le grade ne se précise pas.

Dans les grades, " orange " signifie " royal ", du nom de la dynastie néerlandaise Oranje Nassau.

Feuilles entières : Feuilles brisées ( la feuille n'est plus entière, l'infusion donne une couleur plus corsée et plus foncée). L'ordre est décroissant en fonction de la proportion de " golden tips ", pointes dorés de certaines feuilles : Feuilles broyées Philippe NOUZILLE Au prochain numéro du Sarment : Le thé noir





A VOS SOUHAITS !

Si nos pendules sont passées à l'heure d'hiver, notre santé aussi. Rhumes, maux de gorge, toux... envahissent notre quotidien et provoquent de nombreuses victimes !



Alors, pour mieux faire face à toutes ces attaques, passons en revue quelques maux hivernaux et suivons ces quelques conseils qui nous permettront de passer un bon hiver ... sans trop d'encombres !

Nez bouché, nez qui coule ? Gorge qui pique, petite fièvre ?: Pas d'affolement , ce sont les signes d'une affection qui, négligée, peut se compliquer.

Le rhume est une affection banale, le plus souvent virale, qui se manifeste par des éternuements, un écoulement nasal (ou rhinorrhée) abondant, une obstruction nasale, une gorge qui chatouille, une légère toux et parfois une fièvre modérée... Votre pharmacien vous conseillera alors des médicaments pour vous soulager : décongestionnants et antihistaminiques pour la muqueuse nasale, des pastilles à sucer ou un collutoire pour désinfecter la gorge, éventuellement, pour agir sur la fièvre ou la douleur, des antalgiques comme l'ibuprofène, le paracétamol ou l'aspirine. Pensez à bien laver les fosses nasales avec du sérum physiologique ou de l'eau de mer en pulvérisateur ou unidoses : l'action mécanique chassera virus et bactéries ! et évitera peut-être les surinfections bactériennes qui peuvent atteindre les sinus, les bronches ou les oreilles, ce qui nécessitera alors une consultation médicale. Pour guérir au plus vite, il ne faut pas vivre dans une atmosphère surchauffée, mais humidifier l'air à l'aide de coupelles remplies d'eau ou d'essences antiseptiques (eucalyptus, thym, pin) , posées sur les radiateurs. Des boissons abondantes seront prises pour contrer la déshydratation due à la fièvre.

Vous avez mal à la gorge ? Vous déglutissez avec difficulté ? C'est sans doute une angine qui dans 80% des cas est d'origine virale. Les antibiotiques n'ont aucune efficacité sur les virus ; de plus, la consommation injustifiée de ces médicaments conduit à des résistances de germes sans compter que ces prescriptions grèvent inutilement le budget de la " Sécu " ! Si la fièvre est absente ou modérée, si vous ne sentez pas de ganglions et si la difficulté de déglutir ( ou dysphagie) est modérée, une bonne désinfection locale sera suffisante . Votre pharmacien vous conseillera des pastilles ou un collutoire à base d'antiseptiques et d'anesthésiques , complétés par un anti-inflammatoire par voie orale comme l'ibuprofène qui soignera la gène occasionnée par cette affection . Mais si l'amélioration ne parvient pas dans les 48 heures, malgré ce traitement , consultez votre médecin qui , grâce à un nouveau " test de diagnostic rapide " (ou TDR), pourra déterminer l'origine virale ou bactérienne de cette angine. Une angine bactérienne mal soignée peut être à l'origine de complications potentielles graves (articulaires, cardiaques, rénales) , donc à ne pas négliger et laisser traîner cette inflammation aiguë.

Pour passer un bon hiver, sachons respecter quelques règles de bon sens : Alors, bon hiver à tous et à vos souhaits... de bonne santé !

G.GRISON
 

HISTOIRE D'EAU



Le vent s'envoya en l'air
Avec sa petite amie courant d'air,
Ce qui provoqua un tollé de tonnerres,
De foudres, d'orages et d'éclairs,
Car dans sa famille, l'adultère
On ne l'avait pas encore reconnu,
C'est qu'on avait de grands principes reçu,
    Que ces choses là
    Chez soi ne se font pas,
    Qu'ailleurs peut-être ceci exista...
    Mais jamais, oh non jamais,
    Dans cette bourgeoisie là !
La pauvre petite s'affola, s'enfuya, pleura,
Tant et tant que la terre entière inonda ;
S'ensuivit un déluge où le monde sombra.
Voici comment la triste histoire d'amour
D'un vent épris d'un courant d'air,
Entraîna la destruction d'une planète nommée Terre !

Elisabeth REMY-EVRARD
   

Recette de Marguerite et Martine

Tarte aux mûres

300g pâte brisée ; 700g mûres ; 2 verres de vin rouge ; 125g sucre

  • Faire tremper les mûres dans le vin rouge et le sucre pendant une heure
  • Etendre la pâte brisée
  • Cuire la pâte 10mn, thermostat 5-6
  • Egoutter les mûres
  • Saupoudrer de sucre le fond de la tarte
  • Etaler les mûres
  • Mettre au four 20mn
  • Faire réduire le jus des mûres pour obtenir un sirop
  • Napper le sirop sur la tarte à la sortie du four
 



 


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